lundi 21 février 2011

Visite rapide rassurante.

lundi 21 février 2011, 8°C ciel couvert.

Aujourd’hui il fait froid alors je n’ai pas pris le temps de faire des photos. J’ai été rapide pour ne pas refroidir les colonies.
Lors de ma dernière visite j’avais constaté qu’une des ruches avait bien attaqué le sac de candi que j’avais déposé.  C’est un sac d’Apifonda de 2,5kg et j’avais bien l’impression qu’il en restait moins de la moitié. Le temps ces derniers 15 jours n’était pas mauvais et les sorties étaient donc nombreuses. Alors depuis quelques  jours j’étais inquiet que cette ruche puisse souffrir d’un manque de nourriture et en mourir. C’est vrai qu’il y a du pollen de noisetier, et de perce neige, il y en a plein partout en ce moment.

Perce Neige

Mais il n’y a pas encore de source de nectar. Donc je voulais me rassurer, mais sans déranger la colonie qu'elle a encore assez de Candi. Cette ruche est très importante pour moi, car elle est constituée d’une jeune reine de mai 2010, bien noire, marquée en bleue, qui doit me servir à faire des nouvelles reines pour remplacer les reines anciennes des autres ruches. Elle aura hiverné sur 8 cadres car, elle n'avait pas réussi a se développer assez pour remplir plus. Je surveille cette ruche avec beaucoup d'attention.
J’avais aussi prévu de changer le plancher de deux ruches que je n’avais pas pu faire lors de la dernière visite, et de peser toute les ruches pour me faire une idée du poids de chacune.  Lorsque j’ai soulevé le premier plancher, j’ai constaté une grosse coulure marron (couleur chiasse). J’ai tout de suite suspecté une diarrhée de la colonie pouvant venir de Nosémose. En inspectant au plus prêt, et surtout avec l’odorat j’ai reconnu, l’odeur du de la pate de candit protéiné que j’avais mis sur le dessus du cadre. J’en ai conclu que ce que j’avais mis a coulé de par la chaleur. Zut ! Les autres ruches alors ? Elles étaient toutes pareilles. Les planchers avaient tous la même coulure.  Un coup de chiffon a permis de tout nettoyer rapidement et proprement.

détail du candi protéiné, emballé dans du film alimentaire. Erreur a ne pas reproduire.

J’en conclu que mon Candi protéiné était trop liquide dans sa composition et il a manqué du sucre glace qui assèche la pâte. Je m’en doutais un peu, mais maintenant j’en ai la certitude. Je changerai la composition pour résoudre se problème, mais le mixeur qui a plus de 20 ans souffre dans le pétrissage. Et puis ayant encore les couvres cadres nourrisseurs posé à l’envers, je ne pouvais pas mettre mon candi protéiné dans les cabochons. J’avais emballé les portions dans du film alimentaire (2eme erreur). Pour éviter cela la prochaine fois, je mettrais les portions soit dans les cabochons plastique percé de trous sur le dessous permettant aux abeilles d’être bien en contact avec le candi, soit je les mettrai dans une coupelle. J’ai trouvé que des culs de bouteilles en plastique transparent pourraient bien faire l’affaire. Mais se sera pour une autre fois, car aujourd’hui avec le temps pas question d’aller trifouiller sur les cadres. Une indication du travail que j'ai pu observer, c'est lorsque j'ai nettoyé la planche sous le plancher souillé de candi protéiné, c'est de voir beaucoup de débris de cire. Ça travaille quand même, bien que les sorties soient plus difficile maintenant que le temps se soit nettement refroidit.



A l’aide d’un peson (acheté 13,89€ sur Ebay), et de deux crochets j’ai fait mes pesés, à l’avant et à l’arrière de chaque ruche, pour avoir grâce à la somme des deux mesures, un poids assez proche.

Comme se sont des ruches plastique Nicotplast le poids à vide est presque la moitié d’une ruche en bois (http://www.nicotplast.fr/ApiFrancais/Elements/element-ruche-plastique.htm). Afin de vérifier qu’il restait bien encore du candi et des réserves, j’ai soulevé le toit et le couvre cadre nourrisseur pour voir a travers le film plastique et pu constater qu’il restait du blanc dans les poches. Je suis rassuré, il reste de l’Apifonda. Je n’ai pas cherché à voir ce qu’il c’était passé avec le candi protéiné se sera pour la prochaine fois. La ruche la plus légère pèse 17kg et la plus lourde 25kg.


jeudi 10 février 2011

Livre pour la bibliothèque Apicole


Je ne vais pas le lancer dans la critique de livre, car je ne suis pas douer pour cela, mais je vais juste vous présenter quelques livres de ma bibliothèque.

Voici le premier livre de ma bibliothèque apicole et c’est aussi le premier livre dont je voulais parler. Il s’agit de « Le Traité Rustica de l'Apiculture ».

C’est quand même le livre qui est vite appelé « la bible » en apiculture. 
Lorsque je discute avec un apiculteur, qu’il soit professionnel ou amateur, c’est le premier livre dont on fait référence. Il est vraiment hyper complet. Le livre traite de tous les sujets d’apicultures qui soient. 

La description fait par l’éditeur est la suivante :
« Le traité Rustica de l'apiculture répertorie l'ensemble des savoir-faire et des connaissances nécessaires aux apiculteurs. Des techniques de base (enfumage, manipulation des cadres, visite au rucher…), illustrées en pas à pas, aux dernières recherches en matière de pollinisation ou d'apithérapie, les divers aspects de l'activité apicole sont tous abordés et traités de manière simple et détaillée. 800 photos, dessins et schémas en couleurs vous permettent de découvrir le mode fascinant de la ruche ou d'approfondir et de développer votre pratique. »

Oui c’est un bon livre de base dans sa bibliothèque. On retrouve aussi en fin d’ouvrage une partie consacré aux différents miels, et aux différentes floraisons des arbres qui vont produire les fameux nectars pour nos abeilles.  C’est un livre particulièrement intéressant et utile avec des textes clairs, beaucoup des graphiques et de photos. Il y a toutes les informations pour construire une ruche ou pour ramasser un essaim sauvage ou pas et donc faire vivre sa ruche au quotidien. Par contre pour l’apiculteur ayant déjà acquis une bonne connaissance de base, et qui veut par exemple mieux maitriser l’élevage des reines, il devra chercher d’autres livres plus pointu. C’est un livre de base, et comme tout livre généraliste, dés que l’on veut creuser plus un sujet, il faudra chercher une autre référence de livre. D’ailleurs la littérature apicole ne manque pas de titre.

Au final je conseille ce livre pour tous les débutants.

Vous pouvez vous le procurer où vous voulez (par correspondance ou chez un libraire), mais attention il coute environ 45€ fait 528 pages. Soyez également vigilant en achetant la dernière édition. 

mardi 8 février 2011

Bienvenue sur abeille passion

Bonjour,

Voilà quelques temps que je souhaite partager ma passion pour l'apiculture, et les abeilles. C'est décidé je me lance. Sans prétention aucune, mais juste pour le plaisir de partager par le biais de photos ce qu'il se passe dedans et autour des ruches. 
Je suis apiculture amateur depuis plus de 2 ans. J'ai débuté par un stage chez Bernard Nicollet http://www.abeille-et-nature.com/ et avec une seule ruche que j'ai perdu l'hiver suivant. Ma ruche était vide. Ce qui fait que j'ai eu 100% de mortalité (humour). Je n'ai pas baissé les bras. Je suis reparti à la conquête de nouveaux essaims à droite, à gauche, et je me suis de nouveau inscrit à un nouveau stage chez Bernard Nicollet, pour parfaire mes connaissances.

Me voici avec 5 ruches, qui sont encore toutes vivantes en ce mois de février. 


Lundi 7 février 2011 avec 14°C

3 des 5 ruches. Elles ont encore le film plastique que j'ai posé avant l'hiver. Pratique pour vérifier rapidement sans refroidir

J'ai retourné le nourisseur pour laisser de la place au sac de Candi.

Ruche sur 8 cadres avec Candi Apifonda posé en Décembre bien entamé et pose de Candi protéiné fait maison.

Bonne activité.

Une petite pose avant de rentrer dans la ruche.

Mortalité d'abeilles d'hivers devant la ruche.


Un bourdon qui aurait passé l'hivers dans une ruche. 

Si certains ont déjà constaté des bourdons ayant passé l'hiver, alors que les ruches sont bien en bonne santé, je serais intéressé par les commentaires. J'ai bien lu dans le livre "Etre Performant en Apiculture" de Hubert Guerriat, que c'était possible que des bourdons puissent passer l'hiver dans un coin de la ruche. Quand je ferais ma visite de printemps, et donc a cette occasion j’ouvrirai la ruche, je pourrais vérifier la présence de la reine et du couvain. J'en aurai le coeur net et je pourrais être sur que je n'ai pas une ruche bourdonneuse.