Je constate que j'ai effacé par mégarde toutes les photos du blog ....
Dégoûté.
J'ai commencé à corriger. C'est long ... Décourageant ... Soyez indulgent.
Pour faire partager la passion de l'apiculture par un amateur au fil des jours.
dimanche 27 septembre 2015
mercredi 26 août 2015
Abeilles et miel de New York
Comme beaucoup de Français, j’ai pris quelques jours de
vacances cet été. Je suis allé rendre visite à Big Apple de l’autre côté de l’atlantique.
Outre le fait que New York est vraiment une ville surprenante et fascinante, je
ne pouvais pas passer à côté du miel de New York. Apiculteur oblige.
Alors j’ai cherché en furetant dans les boutiques bio
pendant plusieurs jours mais je ne trouvais rien. Et pourtant j’en ai fait des
boutiques. Les abeilles sont bien là pourtant. J’en ai vu plein dans Central
Park, et dans les autres petits squares qui sont partout dans cette ville.
Les abeilles sont bien jaunes.
Le miel je l’ai enfin trouvé sur le marché de Union Square.
Certains jours de la semaine, il y a un marché bio, assez sympa et bien achalandé.
C’est le miel le plus cher que j’ai acheté, mais c’est un souvenir de mes vacances,
et cela n’a pas de prix. Quand même 20 dollars les 8 onces (soit 225 grammes).
Je l'ai pas encore goutté ! Je le garde religieusement.
samedi 20 juin 2015
Mise en route de Nuc en début de saison
Je veux décrire ma méthode pour réaliser des petits
essaims mis en ruchette ou encore appelé « nuc » pour l'élevage de reine.
J’ai toujours un peu de mal à démarrer ces ruchettes en
début de saison d’élevage. Le peuplement en abeilles n’est pas aussi facile. Le
but de ces ruchettes étant de faire naître des reines pour les garder une
semaine afin de vérifier la ponte. J’ai besoin quand même d’abeilles en nombre
suffisantes dans les ruchettes pour avoir de bonne condition pour la futur
reine. Quand on crée des paquets d’abeilles sans reine, alors elles ne restent
pas bien fixées. Elles vont rechercher à retourner dans leur ruches d’origines.
Par contre une fois qu’il y a une reine en ponte dans la ruchette, les abeilles
sont fixées normalement. Bien sûr tout est possible en apiculture. J’ai déjà eu
des désertions ou des essaimages malgré tout. Dernière difficulté pour moi,
c’est que mes ruches pourvoyeuses sont à côté de l’emplacement des ruchettes.
J’ai testé plusieurs solutions différentes, comme de cloîtrer
3 nuits les ruchettes, ou de placer a plus de 3 km pendant 3 jours. J’ai
toujours eu pas de mal de désertion ou alors je devais faire des kilomètres.
Alors
j’ai trouvé une solution qui me convient mieux et qui me donne d’assez bon
résultat. Pour cela j’utilise du nitrate d’ammonium acheté en magasin
d’apiculture. Ce sont des granulés blancs qui se mettent dans l’enfumoir chaud,
et qui produit un gaz, du protoxyde d’azote, qui anesthésie les abeilles. Je ne peux pas dire que cela soit vraiment une
méthode douce. Les abeilles sont endormies et à leur réveille, elles ont complètement
perdu la mémoire. Comme cela elles ne retournent pas à leurs ruches d’origines
si elles sont séparées de moins de 3 km.
Voilà comme je procède.
Je prends une ruche vide dont je mouille l’intérieur au
brumisateur les bords. Celle-ci va me servir de récipient à abeilles. Elles
glissent plus quand les parois sont mouillées. Je vais prendre des cadres dans
des ruches pourvoyeuses, contenant de préférence du couvain ouvert. Il y a plus
de jeunes abeilles qui produisent plus de gelée royale dessus. Je secoue
légèrement le cadre afin de faire partir les butineuses qui sont des abeilles
plus vielles. Puis je tape le cadre dans la ruche vide pour faire tomber toutes
les abeilles au fond. Je mouille légèrement les abeilles avec le brumisateur pour
les empêcher de s’envoler. Elles forment alors un paquet au fond. Je recommence
l’opération plusieurs fois jusqu’à avoir une quantité suffisante en fonction du
nombre de ruchette à mettre en route. Chaque ruchette (de marque Kieler) est
composée de 4 barrettes avec une amorce de cire, d’un nourrisseur rempli de
candi et d’un peu de sirop 50/50.
Une fois que toutes les ruchettes sont prêtes, je mets
l’enfumoir en température en actionnant le soufflet de nombreuse fois. Il ne
faut pas non plus que des flammes sortent mais il faut que la fumée soit
devenue bien chaude. J’ouvre l’enfumoir, et j’y mets une cuillère à café de
nitrate d’ammonium.
Je le referme et j’actionne quelques coups le soufflet. La fumée qui en sort alors change de couleur. Elle devient plus foncée, acre, et à un léger gout sucrée.
Je dirige la fumée en direction de la grille d’entrée de la ruche contenant toutes les abeilles et par dessous car le fond est aéré avec les ruches Nicot. Et en l’espace de quelques secondes toutes les abeilles se taisent. Il n’y a plus aucun bruissement. On entend toutes les abeilles tomber au fond de la ruche. J’attends une bonne minute que la fumée ne sorte plus de l’enfumoir indiquant qu’il n’y a plus de nitrate d’ammonium a l’intérieur. Les abeilles sont endormies par le gaz.
A partir de maintenant il ne faut pas traîner car elles vont se réveiller dans les 5 prochaines minutes. A l’aide d’un verre doseur je verse dans chacune des ruchettes une bonne quantité. Le but n’est pas de blinder la ruchette d’abeille. Je dirais qu’il faut au moins 150 grammes d’abeilles. Je referme les ruchettes et je vérifie que toutes les ouvertures soient bien fermées (dessous et en façade). Ensuite les ruchettes sont mise dans le noir pour une nuit.
Pendant ce temps les reines sont nées et attendent dans les bigoudis individuels.
Dans chaque fond de bigoudi Nicot de protection j’ai mis un peu de miel, afin de la reine ai de quoi manger.
Le lendemain soir, alors que toutes les reines sont nées, je les introduits dans chaque ruchettes les unes après les autres.
Je laisse de nouveau les ruchettes avec leur reine une nuit.
Le 3 eme soir, je place les ruches à leur emplacement définitif et j’ouvre la porte d’entrée pour libérer les abeilles et que la reine puisse faire son prochain vol de fécondation. 11 jours plus tard je peux ouvrir pour le contrôle de ponte. Il ne faut pas oublier de venir donner un peu de sirop 50/50 pour activer la construction des rayons.
samedi 23 mai 2015
premiere récolte 2015
Maintenant que j’ai fini ma salle d’extraction, j’ai pu
installer et fixer le matériel d’extraction.
J’ai donc extrait ma première récolte de 2015 le 17 mai. C’est
bien sûr du colza principalement et surement aussi de l’aubépine. C'est pour cela qu'il est si bon !
Ça fait plaisir de voir couler le miel bien
doré. Comme je me suis fait une chambre chaude, avec un déshumidificateur et un
chauffage, j’ai été moins embêté avec la cristallisation dans les hausses.
Pour désoperculer j’utilise cette année la désoperculeuse en
lame en V avec un système de chauffage
par eau bouillante. Ça fonctionne bien. Pour le nombre de ruche que j’ai ça me
va bien. Il arrive quand même que
certains cadres soient creux et donc il faut finir au grattage manuel.
Je vous joins aussi un lien de la vidéo de l'utilisation de la désoperculeuse.
Une fois l'extraction terminée il faut nettoyer les ustensiles.
La suite est la mise en pot, étiquetage et la vente. Puis on recommence si la nature veut bien me donner de l'acacia et du châtaignier.
jeudi 26 mars 2015
Travaux de la miellerie de mars
Me voici de retour pour la suite de la miellerie.
J’ai terminé ma porte des quelques finissions manquantes. J’ai
posé des poignées et de quoi caler les portes en position ouvertes. Une couche
de lasure marron, donne un rendu assez sympa.
Le carrelage dans la miellerie est enfin fini ainsi que les joints que j'ai trouvé assez pénible à poser. Entre appliquer le
joint, rapidement pour ne pas avoir la préparation qui se durcit de trop et ensuite le
nettoyage du surplus, c’est ce qui a été le plus embêtant. A place de l’eau dans la préparation des joints, j’ai utilisé une
solution hydrofuge. Et je pense que le séchage est alors plus rapide. En tous les cas le nettoyage a été plus long. Il m'a fallut bien gratter. Les prises électrique au mur sont fixées et j'ai même passé une dernière couche de peinture au mur, pour retirer les traces dues à la colle de carrelage.
Par contre mon plus gros déboire pendant cette période aura
été la peinture au sol. Apres la pose de la seconde couche, la peinture a craquelé à de nombreux endroits. Cela donnait un rendu très laid. Je n’arrive
pas à m’expliquer vraiment ce qu’il s’est passé. Au vu des craquelures et de leurs positions
sur la dalle je pencherai pour une application par temps trop froid. Je ne
pense pas que cela soit du à l’humidité car cela s’est produit rapidement quand
même. J’ai fait une première couche et une semaine plus tard la seconde. Trois jours après la peinture présentait des craquelures.
Je ne pouvais pas laisser le sol dans cet
état. J’ai décidé alors de poser à la place de la peinture du carrelage. J’ai
loué une ponceuse pour sol avec une grande pierre tournante pour refaire une
surface la plus dépourvue de peinture possible. J’ai réussi a retirer plus de la moitié de la peinture au moins, et cela m’a pris quand même plus de deux heures pour 15 m2. Voici une photo
quand presque tous les carreaux sont posés. Mais il me reste les joints à poser
et les carreaux pour la plinthe.
J’ai mal partout
maintenant. Je n’ai pas l’habitude de rester pencher comme ça pendant plusieurs
heures. Ca va faire propre alors que moi je ne suis pas propre en rentrant !
Encore un week end qui a été bien rempli.
mardi 17 février 2015
La miellerie suite
Apres une interruption des travaux due au froid, à un voyage professionnel magnifique aux USA, j’ai repris les travaux à la miellerie vers la fin janvier. Je vous livre quelques photos de ce que j'ai réalisé depuis la dernière fois.
J’ai fait une chape de ragréage dans la pièce étuve. Jamais
fait ce de ma vie avant. Faut bien se lancer des défis. La chape sera peinte par
la suite.
J’ai posé du carrelage sur les murs. Je n’en avais jamais
posé sur d’aussi grande longueur. Donc j’ai eu du mal à respecter les alignements
et les écartements. J’ai mal démarré et je m’en suis aperçu trop tard. Mais bon
personne ne m’en tiendra rigueur. J’ai bien été aidé par mes garçons dans l’encollage
et la découpe. Ça va plus vite ensemble et c’est plus sympa. D’autant qu’il a
fait froid.
Ensuite j’ai posé un évier à commande au genou. Pour se
laver les mains se sera plus pratique d’avoir de l’eau à disposition. Qu’est-ce
que j’ai eu du mal avec la plomberie. Je n’ai jamais le bon diamètre, jamais
les bons embouts.
J’ai aussi décidé de réaliser une porte pour la salle d’extraction. Ça non plus je ne l'avais fait avant. Celle existante est une vieille porte coulissante sur rail qui est presque hors
d’usage. Je me suis inspiré d’une vidéo sur youtube. J’ai commandé des clous de
marinier sur internet sur ce site.
J’ai acheté des lames de bois clin douglas. Les lames sont assemblées en deux
épaisseurs perpendiculaires. Sur une face les lames sont horizontales et sur l’autre
face les lames sont verticales.
Voilà à quoi cela ressemble une fois posé. Il me reste quelques finitions à faire dessus, car bien sûr je n’ai pas commandé assez de clou. Faut dire aussi que les clous s’achètent au kilo, et qu’il n’est nul par fait mention du nombre de clous par kilo, (même approximatif m'aurait aidé). Il faut que je rebouche les quelques petits trous, les poignées de fermeture et que je passe une couche de teinte de protection. Et je pourrai déposer l’ancienne !!
Enfin comme la température le permet j’ai peint la chape avec une peinture spéciale sol.
Pas de la peinture époxy que je trouve un peu contraignante à poser. La première
couche est faite. Ça rend bien. Ensuite je fais la deuxième couche, voir une troisième
si il me reste de la peinture et je poserai les plinthes. La pièce sera alors
presque terminée.
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